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Les refugiés qui refusent de rentrer sont de l'éthnie Hutu dont des extrémistes avaient mené le génocide qui a fait quelque huit cents mille morts, des Tutsi pour la plupart. Les réfugiés estiment être victimes de discrimination de la part du gouvernement rwandais.

Selon l'auteur du rapport, Lucy Hovil, les Rwandais qui rentrent chez eux sont chassés de leurs maisons et quand ils tentent d'obtenir justice, ils sont arrêtés ou reçoivent des menaces. Certaines personnes ont disparu.

Le rapport fait suite à celui d'une autre ONG, Human Right Watch, qui a accusé le gouvernement rwandais de museler ses critiques, en prélude aux élections d'aout prochain.

Les affirmations de l'Organisation interviennent après la mort d'un journaliste rwandais abattu devant sa maison jeudi dernier. Jean Léonard Rugambage enquêtait sur une tentative d'assassinat visant un géneral dissident rwandais en Affrique du sud au début du mois. Le gouvernement rwandais a nié toute implication dans ces attaques, indiquant que ces accusations visent à salir sa réputation dans la perspective des élections.

Un journal progouvernemental rwandais, New Times, a révélé ce lundi que la police a arrêté deux suspects liés à l'assassinat du journaliste. La police pense que l'un des suspects est un proche d'une personne que Rugambage est accusé d'avoir tué durant le génocide 1994. Rugambage a tout de même été lavé de tout soupçon, au sujet de cette affaire.

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